Deuxième jour sur Lyon, deuxième Bar à chats, et pas des moindres. Pour celui-ci, il est très fortement recommandé de réserver alors c’est ce que j’ai fait la veille et c’est à 4 que nous nous y rendons aujourd’hui.
Début des festivités : 17h00
Fin : 18h00
Découverte de l’établissement
L’établissement se trouve aux abords d’une grande place et, s’il n’est pas visible depuis celle-ci, il est tout de même vraiment bien placé. Dès la devanture, il annonce la couleur, ou plutôt les couleurs avec deux grandes enseignes qu’il est difficile de louper et 2 « cartes » présentant les boissons, les plats mais aussi les résidents qui, contrairement à souvent, ne sont pas tous des chats.
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Dans le sas qui précède la salle, une affiche posée sur la porte énonce les « règles d’or du Gentlecat » mais, l’accueil étant très rapide, je n’ai pas eu le temps de la lire.
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Heureusement, une fois installés par un serveur, ce dernier nous demande si nous sommes là pour la première fois et, devant notre acquiescement, nous cite les règles à voix haute :
- On se désinfecte des mains en entrant
- Pas de Flash avec les photos
- On ne porte pas les chats
- On ne les nourrit pas
Ambiance
Ici, on est avant tout dans un salon de thé et, à peu près au milieu, en face du comptoir, un genre d’étal à thés avec des petites cloches de verre permettent de sentir les différentes variétés de thés parfumés et d’infusions sans éventer les pots.
C’est aussi là que se trouvent le comptoir et plusieurs étagères de goodies qui s’articulent autour des chats et du thé (comme on aurait pu s’en douter). Je pense que si on est amateur de thé, ce qui expliquerait notre présence dans un salon de thé, on peut trouver des choses intéressantes.
De la boîte de thé à la théière en passant par une panoplie de mugs tous plus originaux les uns que les autres, il y a de quoi faire. À côté de ça, les amateurs de chats ne sont pas en reste puisque sont proposés pâtées, colliers et figurines pour ou à l’effigie des chats.
| Le Salon : Vintage et Design 
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Le Bureau, sur la mezzanine : Espace Co-Working avec, en sus, du wi-fi à disposition 
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| L’Atelier : Brut et industriel 
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Le Boudoir : Baroque et cosy 
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Pour ma part, je suis installée dans l’atelier, dans le superbe canapé qu’on voit sur la photo au-dessus. Le serveur nous donne une carte (du week-end) à chacun et nous explique brièvement le fonctionnement des formules et commandes.
Sur la table devant nous, un livre intitulé « Photos de Famille » qui présente les chattes (car oui, il n’y a que des femelles), le lapin, les fondateurs et quelques établissements liés aux chats. Si vous allez au Gentlecat et que ce livre n’est pas présent sur votre table, demandez-le. Il est à la fois très riche et visuellement merveilleux : Des photos de qualité, des visuel colorés, de nombreuses informations…
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Aux toilettes, car c’est important de le préciser, on se retrouve à côté de tout un pan de mur végétal (synthétique) qui, je dois le dire, donne un côté très agréable à cette pièce qui créé comme une 5ème ambiance, végétale ce coup-ci, dans le salon.
À l’étage, sur la mezzanine, une salle dont la porte mentionne « Entrée des artistes », une fenêtre donne sur l’intérieur et on peut découvrir l’espace de repos des chats, c’est là que sont leurs gamelles, les litières et tout un tas de couchages pour que les pensionnaires puissent se reposer lorsqu’ils le souhaitent, à l’abris de nous autres humains.
À l’étage, sur la mezzanine, une salle dont la porte mentionne « Entrée des artistes », une fenêtre donne sur l’intérieur et on peut découvrir l’espace de repos des chats, c’est là que sont leurs gamelles, les litières et tout un tas de couchages pour que les pensionnaires puissent se reposer lorsqu’ils le souhaitent, à l’abris de nous autres humains.
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Les chats
Autour de nous, Diane joue avec une genre de balle tandis qu’Élizabeth passe et repasse entre les tables. Edgar, lui, nous regarde depuis l’intérieur de sa cage. Apparemment, le week-end, il n’est pas autorisé à sortir car il grignote les sacs des clients, pas facile la vie de lapin dans un bar à chats.Du coup, ici, il y a 8 chats. Au vu de la surface, on aurait pu s’attendre à davantage. D’ailleurs, durant notre escapade, nous n’en avons vu que 2 autour de nous, les autres étant majoritairement en train de dormir dans des arbres à chats ou sur les fauteuils vacants.
Les chats semblent bien, ils dorment, ce sont donc bien des chats, ils jouent un peu, des jouets sont d’ailleurs à disposition des clients (encore faut-il les trouver).
Bon, il est temps de choisir notre collation. La carte est complète, très graphique et plutôt simple. Comme nous sommes en week-end, nous ne pouvons pas prendre une gourmandise seule ou une boisson sans accompagnement, c’est formule ou rien.
Il y a des formules boissons chaudes et des formules « Freshy », à chaque gamme de formule une couleur (Jaune, Orange, Rose) qui correspond aux pâtisseries qui y sont liées et, dans la vitrine de pâtisserie, 3 étages aux mêmes 3 couleurs pour savoir en un coup d’œil ce à quoi on a le droit dans la formule.
Côté boisson chaudes, on retrouve 5 variétés de thé, des infusions, des thaï latte, bref, on est bien dans un salon de thé. Si ce n’est pas votre tasse de… thé, vous avez le choix entre une multitude de cafés et quelques chocolats.
Comme nous sommes des adultes réfléchis et responsables, mes amis et moi avons pris des glaces avant de venir. Résultat, personne n’a vraiment faim et mon chéri et moi décidons de nous partager une formule. Ce sera café pour lui, jus d’orange pour moi et cheesecake Oréo à partager, miam !
Autour de moi, les gens se régalent, les pâtisseries et les thé valent le coup. Et même moi qui ne suis pas une grande adepte des cheesecakes, j’ai trouvé celui-ci plutôt bon. Par contre, le café, lui, apparemment, n’était pas terrible, dommage.
Bon, collation terminée, un serveur nous demande si on veut autre chose mais nous sommes tous repus, il nous explique alors que toute entrée sans consommation est payante, 7€ la visite. Comme mon chéri et moi nous avons partagé notre formule, nous devons payer ce droit d’entrée, c’est ça ou on prend une formule, la moins chère étant à 7,50€. Je ne savais pas qu’on était obligés de consommer et je trouve culotté de nous annoncer ça au moment de l’addition plutôt qu’au moment de l’accueil ou de la commande (bin oui, comme dit plus tôt, c’est écrit sur la porte mais il y a 3 panneaux à lire sur la porte et je n’ai pas eu le temps avant l’arrivée de serveur).
Pour cette fois, on va prendre une formule à emporter mais je garde en tête cette petite histoire.
En somme, j’ai passé un bon moment au Gentlecat, j’ai trouvé le lieu très sympathique, tout est réfléchi pour plaire, du choix des pensionnaires aux multiples décors en passant par la variété des mets et l’attention portée à l’esthétisme.
En fait, je vois vraiment là une entreprise qui maîtrise la communication à fond, qui veut créer une image de marque et la faire prospérer, qui est professionnelle et dont le but est de faire du chiffre. Je ne saurais pas dire ce qui m’a donné cette impression, je pense que c’est l’accumulation de plein de petites choses comme le fait d’avoir une carte pour la semaine, une carte pour le week-end et une carte pour le midi, le fait de chasser les clients après 1h30 s’il y du monde, le fait de faire payer la visite si on ne consomme pas…
- Les Soirées Ludi’Cat
- Les Ateliers Créativi’Thé
- Les Ateliers Curiosi’Thé
De nombreuses choses sont faites pour rendre le salon attractif et, à priori, ça fonctionne. Personnellement, je trouve l’idée de ces activités vraiment bonne. Maintenant il est vrai que côté tarif, j’ai du mal à m’y retrouver.
En me rendant sur les réseaux sociaux, j’ai pu voir un message laissé par les gérants :
Pour résumer, le salon met en exergue un commentaire peu élogieux qui a été fait à l’encontre de l’établissement par une mère qui y a conduit sa fille en lui promettant qu’elle pourrait caresser des chats. Problème, elle n’avait pas réservé et, de toute manière, l’enfant était trop jeune pour entrer. La personne a donc rédigé son commentaire et noté l’établissement de façon peu pertinente et s’est probablement laissé emporter par son émotion.
La réponse du salon ne s’est donc pas faite attendre, ils ont pointé le commentaire du doigt en le qualifiant de « débile » et en enchaînant les remarques telles que « j'avoue... Bravo, patte d'or de l'avis débile en fait... », « C'est hyper pédagogique comme approche, du Dolto appliqué, c'est sûr... » ou encore « avoir décidé que vous étiez reine dans les yeux de votre princesse ne fait ni de moi votre bon valet ni de mes chats vos gentes dames à câliner vite fait ». Je suis étonnée du contraste que je vois entre l’image renvoyée par l’établissement et celle qui est renvoyée par le personnel, ou plutôt les gérants.
Mais ce qui me choque le plus : « Notez que comme madame a mis son avis également sur facebook, vous pouvez lui répondre directement dans la rubrique avis > les plus récents ! ». Ils invitent les personnes qui les suivent sur Facebook à lyncher cette femme sur l’avis qu’elle a posté, on est où là, en primaire ?
Sans parler de l’affiche qu’ils ont créé spécialement pour l’occasion. Je suis sidérée par toute l’énergie qu’ils dépensent pour un simple commentaire négatif, c’est comme s’ils le prenaient personnellement alors qu’il s’agit clairement de mauvaise fois de la part de la (non) cliente.
Et en fait, cette attitude qui me rappelle les bancs de l’école c’est un peu ce qu’on retrouve sur l’affiche sur la porte d’entrée : « S’il n’y a pas de place et que je n’ai pas réservé, je ne râle pas sur le personnel du GentleCat ». Avant même qu’on entre dans la salle, on est nez à nez avec une communication sur la défensive, prête à riposter si on l’attaque.
J’ai du mal à lier deux choses : Le professionnalisme dont suinte l’établissement et le manque de professionnalisme qui émane, selon moi, du personnel. C’est comme si les gérants qui sont mis en avant un peu partout n’étaient que les « figures » de l’établissement mais que celui-ci était géré par d’autres personnes, des investisseurs qui avaient créé ce lieu de toute pièce mais avaient mis à sa tête des jeunes un peu charismatiques pour faire tourner le business. C’est une drôle de sensation.
Mais cette impression, plus j’y pense, plus elle est confortée par ce que j’ai vu. Par exemple, le fait de ne pas prévenir du fait que si on ne consomme pas on doit payer un droit d’entrée, c’est quand même manquer de rigueur, mais supposons, c’était peut-être juste un oubli avec nous. J’ai aussi entendu le serveur dire : « Oh, moi j’y comprends rien à comment on numérote les tables dans les restaurants, la 25, la 43, impossible de s’y retrouver ». C’est bien de savoir que le serveur n’a aucune expérience de serveur.
Pour conclure, j’ai aimé l’établissement, les chats semblent bien traités, il y a de la place, c’est beau, c’est astucieusement aménagé, tout me plait visuellement, de la carte aux décors, mais je ne suis pas parvenue à apprécier le personnel qui, bien que sympathique de prime abord n’est, selon moi, pas assez professionnel pour un établissement tel que celui-ci.
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