Suite à l’annonce de l’annulation de la formation de serveur, je suis 100% disponible pour me trouver un travail. Les deux métiers que je désire tester sont la vente et le service en salle.
Autour de chez moi, une multitude d’établissements correspondent à ce que je recherche mais deux en particulier me font de l’œil. Le premier est un restaurant très sympathique situé à une poignée de minute de mon domicile.
Gardant en mémoire le R.D.V. Pôle Emploi dans lequel on a parlé de mon CV, je liste toutes les compétences que je possède et qui seront un atout pour ce travail : Motivation, intérêt, rapidité, efficacité… À côté de ça, je m’applique à la rédaction d’une lettre de motivation qui reflète à la fois la réalité des faits, à savoir que je suis novice dans le métier, et le fait que je suis sur-motivée pour apprendre et m’investir. En quelques heures, j’arrive à un résultat dont je suis satisfaite et je décide d’apporter le tout sans tarder au restaurant.
Sur place, je demande à donner la lettre directement au responsable. Celui-ci est présent et disponible, super. Il en profite pour me faire un premier entretien visant à comprendre pourquoi je postule et à déterminer mes aptitudes. Dans mon CV, j’ai indiqué que j’étais capable de prendre une commande, mettre une table, la débarrasser etc. Pourtant, le responsable s’interroge : Je n’ai jamais rien fait de tout ça. En effet, je ne l’ai pas pratiqué mais je me suis beaucoup renseigné avant de postuler et j’ai la théorie.
À la fin de notre entretien, qui aura duré quelques minutes seulement, je comprends que le « on vous rappellera » n’est pas vraiment gage de rappel et je décide de continuer ma recherche.
Le second établissement que j’ai repéré est à deux pas de chez moi, encore plus près que le restaurant mais, ce coup-ci, c’est une boulangerie pâtisserie. Cela fait un moment qu’un écriteaux « Recherche vendeuse » est affiché, il est temps pour moi de postuler.
Rapidement, je me remets à mon CV et à ma lettre de motivations qui sont actuellement spécifiques au service en salle et non à la vente. Une fois ceux-ci mis à jour, je pars à la conquête de ce second poste. Au moment où j’arrive, je constate que l’écriteaux n’est plus là et qu’une nouvelle vendeuse est en caisse. Il faut croire qu’ils ont fini par trouver quelqu’un. Évidemment je suis déçue, mais pas démotivée et je demande tout de même à voir le responsable au cas où celui-ci serait tout de même intéressé.
Rapidement, il me reçoit et m’explique qu’ils ont effectivement trouvé une personne mais qu’il veut bien prendre mon CV « au cas où ». Je m’exécute et nous en profitons pour parler de ma situation, du fait que je suis inscrite à un CAP à distance et que j’apprécierais évoluer dans une pâtisserie pour être en contact des produits et aussi mais surtout, pour apprendre le métier de vendeuse.
Rapidement, je rentre chez moi, tout de même déçue de ce second refus.
Une petite semaine plus tard, je reçois un appel de la patronne de la boulangerie : La vendeuse ne fait finalement pas l’affaire, ils aimeraient que je vienne dès mardi, jour d’ouverture de la boulangerie, pour faire quelques heures de vente afin de voir si je peux convenir pour le poste.
Ravie, j’acquiesce et la remercie, je serai bien sûre très heureuse de venir faire mes preuves.
Le mardi suivant, je suis sur place dès 9h pour découvrir et m’essayer au métier de vendeuse. Si mes premières 10 minutes furent consacrées à de l’observation, j’ai vite été challengée puisqu’on m’a demandé de m’occuper des clients : Accueil, prise de commande, encaissement, service, tout y est passé et, après 2 bonnes heures, la patronne me rappelle en arrière boutique.
Tu t’es très bien débrouillée. Si tu es toujours intéressée, tu peux commencer dès demain.
Quelle joie ! Moi qui n’ai jamais fait de vente, je suis prise pour le poste !
Évidemment, j’accepte la proposition, rentre chez moi, toute contente, et me prépare à entamer mon nouveau travail dès le lendemain.
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