La langue japonaise


Désireuse d’ouvrir un établissement alliant les cultures françaises et japonaises, je ne peux pas exclure que quelques clients japonais passent parfois le pas de la porte. Si l’anglais, voire le français, seront de mise pour échanger, il n’est pas impossible que ceux-ci cherchent leurs mots et tentent de communiquer dans leur langue natale. Bien qu’ayant passé plusieurs semaines au pays du soleil levant, je n’ai jamais su prononcer la moindre phrase en japonais. Alors oui, comme tout le monde, je connais les classiques « sushi », « konnichiwa », « sumo » et sayounara » mais ce n’est pas vraiment ce qui va m’aider si je dois un jour communiquer avec qui que ce soit.

En ce début d’année, je décide donc de débuter l’apprentissage du cette langue. Ainsi, même si je ne serai pas en mesure d’écrire une thèse en japonais, je serai peut-être tout de même capable de comprendre des phrases plus ou moins simples et, pourquoi pas, d’avoir des conversations basiques avec les clients, ne serait-ce que pour prendre leurs commandes et échanger avec eux au sujet de leur visite.

La première étape étant de sauter le pas, il me faut maintenant trouver mon support. Est-ce que je vise les sites Internet, les applis, les cours particuliers, les formations… ? Compte tenu de la situation sanitaire, je pense que les formations en présentiel sont exclues. Et puis, étant donné que je suis déjà une formation pour mon CAP Pâtissier, je doute que Pôle Emploi me laisse en cumuler deux en même temps. Je pars donc sur un apprentissage à distance et, de ce côté, je préfère opter pour une application d’apprentissage des langues. Ça tombe bien, je me suis déjà inscrite sur l’une d’elle il y a un an ou deux : Duolingo. Allons voir si elle propose le japonais.

Malheureusement, et comme je le craignais, la langue ne figure pas dans la liste, il va donc falloir trouver une autre application. Google aidant, je tombe sur Busuu. Ici, beaucoup plus de langues sont proposées et, ce coup-ci, le japonais est présent. L’appli est gratuite mais devient payante pour utiliser les fonctionnalités avancées, autrement dit les plus pratiques. Pour le moment, je vais tester la version gratuite.

Les premiers cours sont accessibles et prennent vraiment l’élève par la main en lui expliquant pas à pas chaque leçon. On retrouve du vocabulaire, de la prononciation, des exemples d’utilisation mais aussi et surtout, des petits exercices type QCM, texte à trous, mots à remettre dans l’ordre ou encore paires à assembler. Franchement, je prends plaisir à découvrir de nouveaux mots à a faire et refaire les exercices pour les mémoriser. D’ailleurs, Busuu permet de voir tout le vocabulaire appris et, à tout moment, de lancer une révision soit sur tous le vocabulaire, soit uniquement sur les mots pas bien voire pas du tout assimilés. Après quelques exercices, la réalité me rappelle sur terre : Tous les cours sont gratuits mais pour faire des exercices de rédaction qui seront corrigés, il faut payer.

Puisque je débute sur l’application, celle-ci essaie de me fidéliser très rapidement, notamment avec un tarif préférentiel pour la première année d’inscription. Si je décide de payer, ce sera au prix de 36,99€ l’année, soit environ 3,08€ par mois, c’est raisonnable, tellement raisonnable que je me lance.

Avec mon nouveau compte premium, je peux désormais rédiger et enregistrer des exercices vocaux via mon pc ou mon téléphone. Ceux-ci sont ensuite partagés à la communauté qui les corrige. De mon côté, je suis aussi invitée à corriger les exercices des personnes qui apprennent le français. En vérité, je trouve ce système génial. Certes, certaines personnes ne corrigent pas aussi bien qu’un professeur, mais généralement plusieurs personnes interviennent et un système de notation permet de voir les corrections les plus approuvées par la communauté, et donc à priori les plus justes.

En plus de cette fonctionnalité, il est possible d’ajouter à ses amis les différentes personnes que l’on croise lors des exercices et ainsi leur demander directement de l’aide lors des exercices suivants. Cela permet de connaître un peu mieux ceux qui corrigent et, par la suite, d’échanger avec eux lors d’interrogations sur un mot, une syntaxe ou tout simplement pour avoir un contact étranger avec qui discuter.

Avant de continuer dans les différents cours, on me propose de me définir un plan d’étude au travers d’un objectif à atteindre et du temps que je souhaite consacrer chaque jour à l’apprentissage. Je choisis 10 minutes par jour et l’objectif « Prendre part à des conversations simples et parler de mon travail ». Selon l’outil, j’atteindrai mon objectif le 15 janvier 2021, espérons !

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