L’impact du COVID 19


Ce n’est une surprise pour personne, le Covid 19 a atteint la France et le gouvernement a mis en place, en date du 17 mars, un confinement sur tout le territoire. Celui-ci a pris fin le 11 mai et à laissé place à une période de déconfinement qui n’est pas vraiment un retour « à la normale » des choses. Si on nous annonce aujourd’hui la levée de la règle des 100 km, toute cette situation n’a pas été sans conséquences lors de mes dernières semaines.


Qu’est ce que ça implique pour moi mais aussi et surtout pour mon projet ?

Et bien, j’ai un de la chance car mon second stage en pâtisserie s’est terminé le 15 mars, soit la veille de l’annonce du confinement. Je n’ai donc pas été impactée lors de mon stage. Par contre, côté projet, ça chamboule un peu tout.

Dans un premier temps, habitant actuellement en région parisienne et souhaitant ouvrir mon établissement en région lyonnaise, je vais devoir déménager. Monsieur débutant un travail début juin, nous avons commencé nos recherches en mars. Sauf que voilà, qui dit confinement dit service minimum et, bien entendu, les agences immobilières ne sont pas comprises dans celui-ci. Alors comment allons-nous faire ?

Pas de surprise, nous sommes dans l’incapacité de trouver un nouveau logement tant qu’aucune agence ne ré-ouvre. Nous pourrions passer par des particuliers me direz-vous. Mais alors déménager dans un bien proposé par un particulier sans pouvoir le visiter, je vous avoue que je suis moyennement emballée.

Plus le temps passe et plus les agences trouvent des solutions pour contourner le problème du confinement : Les visites sont réalisées en visio-conférence, les remises de clé se font sans contact et des mesures barrières sont instaurée afin d’assurer la sécurité de tous lors des démarches en face à face. Autant dire que ça nous arrange bien.

Il ne faudra pas attendre plus tard que le 28 avril pour que je déniche un bien correspondant à notre recherche et, en quelques jours à peine, une visite par vidéo est organisée. En fin de compte, c’est en date du 12 mai que le verdict tombe : Nous avons finalement trouvé notre nouveau chez nous en région lyonnaise, je vais pouvoir me pencher sérieusement sur mon projet.


Et côté études, ça donne quoi ?

Il est vrai que cette année est un peu particulière de ce côté là. La majorité des examens devant être passés par des étudiants en présentiel ont été accordés soit d’office, soit sur contrôle continu. Pour ma part, je suis étudiante en candidat libre et, bien que je sois affiliée à une école, que j’aie réalisé deux stages et effectué plusieurs devoir notés, mon école n’a pas été en mesure de fournir un carnet de suivi à l’académie à laquelle je suis rattachée. Ainsi, je devrai passer mon examen vers septembre au lieu de juin comme prévu initialement.

Pour moi, ça ne change pas grand chose. C’est vrai que j’aurais aimé avoir mon diplôme dès juin / juillet pour me lancer dans la création de l’établissement dans la foulée, mon diplôme en poche. Mais puisque j’ai décidé de reporter l’ouverture en raison de la crise sanitaire, ce ne sont pas ces quelques mois supplémentaires qui vont me faire défaut.

Et puis, après tout, je serai parmi ces étudiants de 2020 à pouvoir dire « Moi, j’ai eu mon diplôme parce que je le mérite ! » Et ce sera une fierté de plus vis à vis de mon projet.


Mais le projet parlons-en, que devient-il dans cette ambiance de pandémie ?

Et bien dans la mesure où il s’agit d’un établissement de bouche dont la majeur partie du service se fait à table, il est évident qu’une ouverture si tôt ne m’aiderait pas dans mes début. Déjà car on n’est pas à l’abris d’une seconde vague du virus, ensuite parce que même sans ça, nous sommes dans un climat très particulier où il faut garder ses distances, être particulièrement prudent et appliquer des gestes barrières qui, soyons francs, ne sont pas en faveur de ce type de projet.

Alors si j’avais initialement tablé sur une ouverture au premier semestre 2020, je pense actuellement à reporter au second semestre, en espérant que tout puisse se faire sans grosse surprise de ce type.


D’autres impacts, peut-être plus petits ?

Effectivement, le COVID 19 a eu de multiples répercutions et, parmi les premières annoncées, il y a évidemment l’annulation des rassemblements et, de fait, des conventions auxquelles je souhaitais me rendre telles que le Sandwich et Snack Show et Franchise expo. J’avais vraiment apprécié cette dernière l’année passée et j’aurais aimé m’y rendre de nouveau en 2020 mais, ayant déménagé, je ne pense pas faire le déplacement sur Paris pour y assister à la date de son report, c’est à dire après les grandes vacances. La seconde, quant à elle, aurait été une première pour moi mais, là encore, la date de report est trop éloignée pour que je m’y rende, malheureusement.



Ainsi, pour récapituler, le virus m’a un peu mis la pression lors de ma recherche de logement mais ne m’a pas empêcher d’attendre mon but. Par contre, il est clairement en frein à l’ouverture du bar à chats et, bien que je ne renonce pas au projet, je préfère remettre celui-ci à un peu plus tard cette année pour ne pas être trop impactée par la pandémie.

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